Climat L'histoire du climat

Quels sont les effets du réchauffement climatique ?

Le réchauffement climatique est la bête noire de notre société actuelle. Un phénomène global selon lequel le climat se transforme. Plus précisément, les températures augmentent. Au XXème siècle, la Terre a commencé à se réchauffer, avec 0,6°C en plus, et plus de 1°C supplémentaire en France. Une augmentation des températures peu importante, mais aux conséquences désastreuses pour la planète et pour l’humanité. C’est pourquoi la COP21 de 2015 a fixé un objectif : maintenir le réchauffement climatique à moins de 2°C.

Les conséquences du réchauffement climatique sur la planète

Des écarts de températures dans le monde

Thermomètre été qui dépasse les 40 degrés

Partout dans le monde, les températures changent. Les épisodes caniculaires se multiplient, tout comme les épisodes de froid polaire. D’une part, les scientifiques estiment que la température moyenne de la surface de la Terre augmentera de 0,3 à 4,8°C d’ici 2100, selon la quantité des émissions de gaz à effet de serre. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a permis d’avancer que la France pourrait présenter des températures allant jusqu’à 40°C à Paris, d’ici 2050.

D’autre part, le changement climatique empêche le gulf stream, censé distinguer les masses d’air froid de l’Arctique et du Pôle Nord et l’air chaud de l’hémisphère nord, qui est moins efficace aujourd’hui. Des vagues de froid polaire atteignent donc la France, tandis qu’en février 2018, il faisait plus chaud au Pôle Nord qu’en Europe. Une masse d’air chaud a en effet poussé l’air froid de l’Arctique vers le Sud.

Les phénomènes météorologiques extrêmes

Inondation, éléphant géant

Ces températures très chaudes et ces températures très froides donnent lieu à des phénomènes tout aussi dangereux les uns que les autres : feux de forêts, inondations, tornades… Les canicules de plus en plus fréquentes engendrent désormais une multiplication des incendies naturels : en effet, la sécheresse favorise le déclenchement de feux de forêts.

Quant au froid polaire, il entraîne la fonte des glaces et du permafrost (le sol dont la température reste en dessous de 0°C pendant plus de deux ans). Et pas seulement sur la banquise. En Alaska et en Sibérie, le permafrost fond et cause de grave dégâts matériels, comme l’affaissement des terrains, la rupture d’oléoducs, etc. De la fonte des glaces, découle l’élévation du niveau des océans, qui a augmenté d’environ 10 centimètres au cours de ces 50 dernières années. Le réchauffement de l’atmosphère et de l’océan favorise l’apparition de phénomènes météorologiques extrêmes, comme les tempêtes, les cyclones ou les tornades, mais aussi les pluies diluviennes et les inondations.

La disparition d’espèces

Bébé singe

Une espèce animale sur six pourrait disparaître si le changement climatique continue sur sa lancée. Selon une étude publiée en 2015, chaque degré Celsius supplémentaire sur la planète menace plus d’espèces. Si la température moyenne de la surface de la Terre augmente de 2°C depuis l’ère préindustrielle, 5,2% des espèces risquent d’être touchées et 16% pour 4,3°C.

Le pourcentage d’espèces menacées d’extinction n’est pas le même selon les régions du monde. Par exemple, en Australie et en Nouvelle-Zélande, 14% sont menacées, tandis qu’en Amérique du Sud, 23% sont concernées ! Certains scientifiques pensent que la 6ème extinction animale de masse a déjà commencé. 

De plus, la hausse des températures affecte l’écosystème marin, notamment à cause de l’acidification des océans et de la diminution de l’oxygénation des zones marines. La Grande Barrière de Corail, dans laquelle vivent 400 espèces de coraux, 1 500 de poissons et 4 000 de mollusques, risque même de disparaître… 

La planète n’est pas la seule touchée par le réchauffement climatique. La société, l’économie, et voire l’humanité, subissent aussi les dégâts du changement de climat.

Les conséquences du réchauffement climatique sur la société

Le renforcement de la pauvreté

Logement pauvreté

Si le réchauffement climatique n’est pas contrôlé, plus de 100 millions de personnes pourraient subir une extrême pauvreté, selon un rapport publié en 2015 par la Banque mondiale. 

La sécheresse et la diminution des pluies engendrent de mauvaises récoltes dans certaines régions du monde. Les productions agricoles peuvent aujourd’hui être imprévisibles et instables : l’approvisionnement en nourriture devient donc plus difficile. De plus, les ressources se raréfient et, de ce fait, le prix des matières premières augmente. Cette flambée des prix alimentaires pourrait atteindre 12% d’ici 2030 sur le continent africain, où 60% des dépenses de ses habitants sont alimentaires. 

Les premiers touchés par ces difficultés d’approvisionnement alimentaire sont évidemment les plus pauvres, dont la situation peut alors difficilement s’améliorer.

La hausse du nombre de réfugiés climatiques

Réfugiés climatiques, chaleur intense

Certaines régions deviennent de plus en plus dangereuses pour leurs habitants. La multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes pousse les populations à partir. 

Entre 2011 et 2014, l’IDMC (Internally Displacement Monitoring Centre) a recensé 83,5 millions de réfugiés climatiques. L’ONU précisait, dans un rapport publié en 2012, qu’il pourrait y en avoir 250 millions en 2050. 

L’augmentation des maladies

Ourson rhume

Les vagues de chaleur et d’inondation ont un impact sur la santé. En effet, la saison durant laquelle les moustiques propagent des maladies est désormais plus longue, ce qui expose davantage les populations aux problèmes de santé. Une hausse de la température mondiale de 2 à 3°C engendrerait une augmentation de 5% du nombre d’habitants (soit 150 millions de personnes) exposés au paludisme. D’ici 2080, selon l’OMS, 2 milliards de personnes supplémentaires pourraient être exposées à la dengue.

Les maladies diarrhéiques, quant à elles transmises à cause de la contamination de l’eau, pourraient augmenter de 10% ces 15 prochaines années. La pollution de l’air également peut déclencher des pathologies respiratoires. De même que les phénomènes météorologiques extrêmes ou les migrations des réfugiés climatiques peuvent causer chez eux un stress mental post-traumatique.

L’OMS déclarait en 2014 que le changement climatique pourrait être à l’origine de 250 000 décès chaque année. Une étude du New England Journal of Medicine publiée en 2019 a renchéri sur ce sujet en avançant que les pénuries alimentaires pourraient tuer environ 529 000 adultes en 2050.

Des scientifiques climato-sceptiques toujours présents

Ours polaire- Tout va bien

Certains scientifiques, appelés les climato-sceptiques, remettent en cause ce phénomène. Ils estiment que le réchauffement climatique n’existe pas, ou bien qu’il est naturel et qu’il n’est donc pas grave. Or, il a été prouvé que ce phénomène est bel et bien d’origine humaine, et dangereux pour nos écosystèmes comme pour notre société.

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